mardi 5 juin 2007

Fight club !

Cet apres midi avec mon compère Isaac nous avons franchi la porte de la 4eme dimension !!

Nous avions rendez vous dans notre belle bourgade de Versailles, cité des rois chargée d'histoire, pour queter quelques 200 000€ auprès de business angels. L'affaire n'est pas simple nous en avions deja fait l'expérience et donc avions décidé de laisser parler nos tripes et de ne pas etre trop tendres si nos généreux futurs donateurs nous titilleraient. Bref, offensifs et audacieux !

Après que notre cher Isaac faillit se faire déchirer le Cardin, non pas par une groupie mais plutot par un autochtone d'humeur béliqueuse, nous sommes arrivés sur les lieux du drame qui aller se nouer .... :)


sordide c'est le seul mot qui me vient à l'esprit pour décrire la baraque dans laquelle se passait les audiences, des salles délabrées, des escaliers pourris ou l'on croise à notre grande surprise nombres d'associations religieuses ( je n'imagine meme pas la quantité de poulets et autres vierges sacrifiées dans ces locaux au titre du culte desdits dieux ...;)


Ainsi soit il, nous voila dans l'antre, devrais je dire une arène ! A la fin de notre exposé la première attaque est portée :

" messieurs, ce n'est pas parce que j'ai 60 ans mais je ne comprends rien "

"Moi j'écoute ma grand mere qui me dit quand tu ne comprends pas tu n'investis pas"
Jeanine de surenchérir :
"Mais c'est quoi exactement votre produit ?"

Waouhhhhh nous voila face à des investisseurs qui ne savent pas faire la différence entre produits et services, qui ne savent pas lire ou comprendre des slides et qui en plus vous le reproche !

morceaux choisis :

"Attendez, quand vous etes promoteur immobilier, ce n'est pas vous qui faite le réseau électrique des appartements"
"Si vous voulez que ce soit Cap Gemini qui se gave laissez les faire, ils vont se gaver"
"Le role d'un business angel c'est d'intervenir en amorcage.Si nous avions deja des clients et du CA nous irions voir les banques"

Bref un très joli choc des générations dans sa plus belle expression ! Des vieux tarés moralisateurs face à des jeunes cons prétentieux.

Inquiétant l'investissement en France .... inquiétant




Poker night


Personne ne peut ignorer l'engouement des terriens pour le poker ces 4-5 dernières années, si ?! Certains disent qu'il est le sport le plus violent fait assis, cardiaque s'abstenir. Extremement télégénique car dotation enormissime ( le vainqueur des derniers championnats du monde à gagner 8 millions de dollars soit plus que n'importe quel événement sportif ), rebondissements permanents et présence assurée de "gueules" !

Etant moi meme joueurs depuis quelques années, mon emploi du temps d'hier m'a permis d'aller tater du tonj ( comprenez toucher des jetons ) au cercle Wagram dans la rue du meme nom.

Quand vous entrez dans la pièce, vous etes dans une fourmilière : ca bouge beaucoup, chaque personne à son role : de l'aboyeur annoncant les tournois ou tables qui s'ouvrent à la serveuse qui sert du burger a volonté en passant par les joueurs qui, empreint d'excitation et de fébrilité attendent le début DU tournoi. Avec en fond sonore le bruit incessant des jetons qui s'entrechoquent.


Ca y est le tirage est fait, je suis à la table 6 place 3, 3000 jetons en main. Objectif gagner of course, 12 000 € a prendre ca paeira le pneu avant gauche de mon Aston Martin ;)

J'ai callé l'ipod, je regarde mes adversaires de ma table, je ne décèle pas de terreur si ce n'est un type à peu près normal (sisi c'est possible) qui touche des mains hallucinantes ( comprends cher lecteur que le type à des bonnes cartes plus souvent que la loi des grands nombres ne le prévoit ). Ok j'ai cerné la table, je sais avec qui je peux bluffer et avec qui je ne dois pas. Tout ce passe bien, j'avance dans le tournoi, j'élimine quelques adversaires avec des coups bien pensés et en jouant sur leur orgueil ( important l'orgueil au poker, ton meilleur ennemi ). Mon coeur bat fort ma stak augmente ( ma pile de jetons ) quelle sensation ... amusante !

Puis les cartes m'abandonnent jusqu'a THE main qui va décider de la suite de mon tournoi. J'ai QQ c'est a dire dame dame c'est a redire une tres belle main. Avant moi un joueur se met all in ( mais si vous voyez ... comme Bruel au guignol ), je paye pour voir et je vois sa main, Valet Valet. D'un point de vue mathématique j'ai 4/5 de gagner ce coup puisqu'il ne peut gagner qu'en touchant un valet. Et bien monsieur le valet apparait et je me fais éliminer dans les 20-25 derniers.... BAD BEAT !!! Voila ce qu'on appelle un bad beat cher lecteur, c'est extremement violent de passer en 10 secondes d'un état d'euphorie à un état de dépit le plus total ... mais c'est ce qui fait la beauté de ce sport ... malheureusement


Next time c'est promis je le gagne c'est ridicule une Aston Martin avec 3 pneus ;))

lundi 28 mai 2007

Part of me

Meme si vous n'avez pas tout a fait rempli les conditions, face à l"audience qui augmente de jour en jour et à vos demandes de plus en plus oppressantes ( mais si je le devine ca vous hante ), je me vois dans l'obligation de dévoiler une partie de moi ... une partie simplement ...

dimanche 27 mai 2007

Underground

En cette période festivaliere, un retour sur Underground de Kusturica qui mérite a minima un post sur mon blog ;)

Underground est né d'une pièce de Kovasevic ou un homme maintenait enfermé dans une cave des compatriotes pour fabriquer du textile pour profit personnel. Kusturica se sert de ce canevas pour évoquer l'histoire politique et humaine de son pays, une histoire d'amour, de manipulation et de trahison.

L'univers est baroque, des animaux en tout genre croisent des gens aux gueules uniques, sous fond de musique yougoslave très festive. Kusturica égraine son oeuvre de moments burlesques qui rendent la dureté et la cruauté de certains passages plus doux au regard mais on ressent toujours présent son ... amertume et tristesse de cette gabegie. Ce film est un superbe pamphlet ou au dela de la fable Kusturica dénonce les manipulations politiques, humaines, et ou il porte un regard encore plus dur sur la guerre entre peuples d'une meme nation.


Bref, il était une fois la Yougoslamort ...

vendredi 25 mai 2007

At the piano bar (3)

"Molly est morte" MOLLY EST M O R T E .... 4 ans apres je ne comprends toujours ces mots qu'a prononcé sa mère ce soir la. Le téléphone est tombé, les larmes ont coulé sur ma joue et je suis tombé à mon tour. J'ai fuis le combiné, j'ai rampé, mes ongles ont arraché la moquette, la moquette a arraché mes ongles, mon coeur et mon corps saignaient de toutes mes veines, il se vidait de vie, on avait tué l'Amour, le notre, le plus beau de tous. J'ai hai les hommes et leurs dieux ce soir la, j'aurai échangé la vie du premier etre humain croisé contre celle de Molly, pour qu'elle revienne auprès de moi. Nous avions prévu de partir en croisière, nous avions une famille à choyer, Molly devait enseigner à la Sorbonne, nous avions tant à faire qu'une vie ne suffisait pas. Pire, on l'avait prise.

Je ne me souviens plus comment je suis arrivé a l'hopital. Lorsque j'ai franchi la porte, les infirmières baissèrent la tete, elles avaient trop souvent vu ca pour supporter une nouvelle fois ce regard. Le medecin me raconta comme dans les vieilles series americaines qu'il avait tout essayé mais que la voiture roulait vraiment vite quand elle a heurté Molly ... je l'ai revu une dernière fois, j'ai voulu repartir avec elle mais deux infirmiers me l'ont empéché puis la piqure m'a endormi.

Le lendemain je suis rentré chez nous, l'appartement avait été cambriolé ...

mercredi 23 mai 2007

Une rencontre avenir ...

Tres chers lectrices et lecteurs,


Demain Isaac ( le petit homme au dos tout pourri ) et moi meme allons rencontrer une personne qui va peut etre jouer un role déterminant dans le projet 2.0. Je ne la connais pas ( indice tu l'as bien noté avec ton oeil vif : c'est une femme ) mais j'en ai entendu parler, d'elle, de son talent que j'ai pu apprécier par média interposé.

J'espere que cette rencontre sera fructueuse sur le plan professionnel car ce projet VA marcher, il nous faut "juste" son talent, sa créativité, son envie ...


Petit aparthé, j'ai cru comprendre que "at the piano bar" méritait une suite, vous l'aurez je m'y engage. Rappel également sur la photo : malgré le non respect du deal, je vais quand meme réfléchir à une facon de respecter l'effort que vous avez fait sur ce post :)


Enfin puisqu'il faut ajouter au poids des mots le choc des photos, je ne vous inflige pas la photo officielle sortie ce jour de notre président ( franchement dire que des journalistes commentent la photo.... ) mais d'une superbe Epiphone LP custom Serie Elite. Enjoy !

vendredi 18 mai 2007

At the piano bar ... suite

Une semaine apres Molly me quitta. Elle ne pris meme pas le temps de ranger ses affaires; son manteau noir et sa robe pourpre qu'elle avait portés la veille - nous étions aller voir Nabucco à l'opéra Garnier - gisaient encore sur la chaise à bascule de notre cocon précieux. Aucun mot, pas d'explication. Son répondeur me répétait la meme chose, Molly n'etait pas disponible et il fallait que je laisse mes coordonnées : oui sait on jamais peut etre les avait elle oubliées ... Autant certains ont l'esprit fertile pour imaginer une raison voir plusieurs qui conduisent a ces décisions, moi je me trouvais dans une impasse : peur de s'engager, non ridicule Molly ressentait la meme chose que moi. Un autre homme ? Ce connard de publicitaire avec qui elle avait eu une relation avant nous ? Information prise auprès de sa secrétaire, elle m'informa qu'il était a NYC depuis 15 jours pour négocier le contrat de Coca US. Très bien, qu'il reste avec ses bulles.
Il me restait ma mère ou ma meilleure amie... réflexion faite je ne voulais entendre ni parler a personne. Je décida d'opter pour Lagavuline, mon vieux compagnon de route a qui je pouvais tout raconter, lui ne me jugerait pas.
C'est la mère de Molly qui m'appela le soir meme.

jeudi 17 mai 2007

At the piano bar

Nous n'avions pas envie d'un endroit a nous, inutile de se sentir en sécurité. Y'avait ce vieux piano bar dans les sous sols dératisés de la nouvelle orléans, ce piano bar déserté ou les ames aiment à trainer. Le vieil escalier en bois craqua sous nos pas, nous annoncant au maitre de maison, un vieux black raidit par le temps, au costume usé par les longues heures passées assis. Jim sirotait son 7ème whisky de la soirée au piano, Lewis s'appliquait a sucer la nouvelle hanche de son saxo en nous regardant, nous étions seuls ce soir la. Matt sourit à Molly et commenca alors à titiller la Charley ( Hit Hat comme disent les batteurs ). Le trio joua pour nous, pour eux, pour les ames.
Molly avait posé sa tete sur mon épaule, son parfum venait délicatement me rappeler combien elle m'envoutait. Nous n'avons pas parlé ce soir la mais pourtant jamais je n'ai autant aimé ce que nous nous sommes dit : je savais que nous allions vieillir ensemble.

bno

Le battement d'aile


Trois lettres pour un enfer : LIS. Locked In Syndrome. Souvent consécutif à un accident vasculaire cérébral, le malade se retrouve totalement paralysé, muet en étant paradoxalement conscient.

C'est arrivé à Jean Dominique Bauby en 95, il était rédacteur en chef du magazine Elle. Seule fonction active après l'accident, sa paupière gauche.


A l'époque j'avais dévoré le livre "le scaphandre et le papillon" ou il témoigne avec sa seule arme, le clignement de l'oeil. D'ou la métaphore du titre : emmuré et pourtant avec tellement à dire. Ce livre est boulversant : plus qu'un témoignage émouvant, une véritable lecon de combat et un hymne à la force de l'etre humain. Jean Dominique Bauby est décédé 3 jours après la sortie du livre.


Cette année l'adaptation du livre à l'écran ( apres moultes batailles juridiques entre héritiers et maison d'édition ) est en sélection officielle à Cannes. Je ne sais que penser de sa mise à l'écran, l'exercice est difficile entre voyeurisme gerbant et véritable lecon de courage à partager. C'est la ou la sensibilité d'un réalisateur prend tout son sens.


J'irai me faire ma propre opinion et ... pleurer

mardi 15 mai 2007

On a volé la Twingo de Laetitia Casta !


L'évidence s'impose dans sa plus grande cruauté ...
Menez l'enquete ! C'est une de ses connaissances qui a volé ses clés :